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Les artisans, les commerçants et les autres acteurs de la vie économique, ils se sont succédés au cours des siècles précédents.
Des établissements ont fermé, d'autres se sont créés. Des commerces se sont déplacés... Elle vit notre commune, elle change, elle évolue...
Les boulangers ont succédé aux fourniers.
Au siècle dernier, la boulangerie se trouvait "rue de la Mairie", près de l'ancien four banal.
Aujourd'hui, elle est au "5, Grande Place". 
Ils remplacent M. et Mme Merdy depuis une semaine à la boulangerie. Olivier et Gwenaëlle ont deux enfants, et ont décidé d'acheter à La Roche-Maurice à la suite du licenciement économique d'Olivier en poste à Sizun depuis deux ans.
Après cinq années de travaux saisonniers et une nouvelle recherche d'emploi, ils ont décidé de se fixer en se rendant propriétaires à La Roche.
Ils proposent une gamme très variée de pains, de viennoiseries et de pâtisseries fraîches chaque jour ainsi que différents pains spéciaux : complet, campagne, aux six céréales et bientôt biologiques.
Ouvert tous les jours de 7 h 30 à 19 h 30.
Télégramme du 11/7/1988
Jacques Salaün et Loustic
Moins de 24 heures après l'incendie dévastateur de sa boulangerie, Jacques Salaün a remis sa fournée en route.
Un préfabriqué sert de lieu de vente. Les clients étaient là. Pour le pain du jour et pour le héros de l'année : Loustic.
« Je reviens de loin. Officiellement, je n'aurais pas dû être là ». Hier après-midi, Jacques Salaün mesurait encore sa chance d'être toujours en vie. « Je dormais profondément. C'était le brouillard complet dans l'appart', à cause de toute la fumée. Sans lui, j'y serais resté ». Lui, c'est Loustic, berger allemand de 2 ans qui, flairant le sale coup, a sauté sur le lit de son maître jusqu'à le réveiller. Provoqué par un défaut de chauffage électrique (remis en route mardi) ou bien le court-circuit d'un luminaire, l'incendie ravageait le plafond de la boulangerie. Le plancher du logement de l'artisan. Jacques Salaün s'en est sorti. Il a eu très chaud. Les flammes éteintes dans la nuit de mercredi à jeudi par les pompiers ont laissé place au constat des dégâts. « Toutes les vitrines seront à changer, le faux plafond à remplacer, la peinture à refaire... », énumère Jacques Salaün. Avec l'espoir d'un retour rapide à la normale : « L'expert est passé. On peut attaquer les travaux de remise en état dès lundi. J'espère rouvrir dans un magasin neuf le 17 décembre ».
Vente dans un modulaire : D'ici-là, pas de chômage technique. L'incendie a épargné le fournil au sous-sol. Du pain béni pour le boulanger. « J'ai repris le boulot à 3 h dans la nuit de jeudi à vendredi ». À 6 h 30, Marie-Hélène Le Lann, la vendeuse, ouvrait la boutique dans laquelle s'engouffraient les premiers clients. Un bâtiment modulaire posé sur la Grande place, devant les vitrines noircies. Dans le flux régulier qui a suivi toute la journée, la vendeuse a reconnu des habitués. « Et quelques nouvelles têtes ». Davantage venues pour caresser Loustic que la croûte du pain. « La star du Télégramme. Môssieur fait encore plus son fier », rigole son maître, ayant vu à bel oeuvre son tempérament courageux et son vif instinct de secouriste. « Mon cinquième berger allemand », précise celui qui a toujours eu cette compagnie canine dans sa boulangerie, ouverte en janvier 1995. Pour son geste héroïque, Loustic a eu droit à une première récompense : « Un gâteau. Mais ça reste exceptionnel. Ce n'est pas bon pour sa santé ». (source Le Télégramme du 11/11/2017)
Solidarité et fidélité : Jacques et Marie-Hélène ont été chouchoutés par Babeth et Jean-Noël, du Kastell Roch, qui leur ont apporté un chocolat chaud tous les matins. Certains Rochois ont modifié leurs habitudes, achetant des gâteaux qu'ils confectionnaient habituellement. (source Le Télégramme du 20/12/2017)
Pascal Le Maire, son épouse Mélanie Rio et leur fille.
La boulangerie dirigée par Jacques Salaün a été placée en liquidation judiciaire le 14 juillet 2019. Grâce à un montage administratif et financier convenant au nouveau boulanger, l’établissement va rouvrir. « Dès juillet, je me suis intéressé à l’affaire qui a du potentiel. D’ailleurs, depuis le 14 juillet je m’étais en place un dépôt de pain au bar Le Kastell Roc’h. Ici, je serais locataire du fonds de commerce » déclare Pascal Lemaire qui avec son épouse Mélanie Rio dirige depuis dix ans la boulangerie de Sizun qui compte dix salariés.
Concernant les murs commerciaux, « les ordonnances du Tribunal de commerce sont tombées ce mardi. La nue propriété appartiendra à l’Établissement Public Foncier pendant sept ans » note Laurence Fortin la maire qui est vice-présente de l’EPF. 1
Dès samedi 7 h, la boulangerie-pâtisserie ouvrira. « Nous avons embauché un boulanger, un pâtissier et deux vendeuses ». Pour le moment, le pain, les gâteaux et viennoiseries « seront livrées de Sizun, le temps de refaire à neuf le fournil ».
Dans le métier depuis ses 16 ans, Pascal Lemaire, le boulanger de 51 ans, proposera tous types de pains et pâtisseries et des sandwichs et « nous lancerons le rocher rochois au praliné » glisse Mélanie Rio. L’établissement sera doté de caisses automatiques. (Ouest-France publié le 12/03/2020).
1 Depuis le boulanger a fait l'acquisition du local et en est donc devenu propriétaire
(source Conseil Municipal du 25/3/2021).
Thérèse Poder.Elle tiendra son commerce dans cette maison de 1962 à 1984.
Avant, sa boucherie était tout à côté, rue de la gare. DP Dans la maison au centre du groupe de trois à droite du bistrot de la gare et la famille logeait dans le 2è groupe de maison plus à droite. MJ Cf photo plus bas.
Sur cette photo du début du 20è siècle, on voit, à gauche de la grande maison crépie, la petite maison en pierres apparentes (source DP) qui va accueillir la boucherie d'Athanase Gad, vers 1944. Athanase appartient à la grande famille lampaulaise qui verra la naissance de Louis Gad, créateur des abattoirs de ce nom. Athanase était encore cultivateur lors de son mariage en 1927 avec Jeanne Yvonne Bellour. En 1928, il s'installe comme boucher à Ploudiry. Il arrive à La Roche entre 1936 et 1944. En 1955, dans un article de Ouest-France, il est qualifié d'ex-boucher. En 1962, cf recensement à La Roche, il est qualifié d' "ouvrier agricole", ainsi d'ailleurs qu'à son décès en 1966. Tout ceci indique qu'il arrêta son activité de boucher avant 1955, et puis, plus tard, il s'en alla habiter à Ker-Huella.
A la mort d'Athanase, son épouse, Jeanne Yvonne Bellour, épouse son beau-frère Alain Gad.
François GAD, né le 1/12/1871, Lampaul-Guimiliau, décédé le 14/6/1942, Bourg, Lampaul-Guimiliau (à 70 ans), boucher, cultivateur.La boucherie Cadiou fut créée dans la maison qui abrite aujourd'hui la pharmacie et, en 1970, elle s'installa dans cette maison où se trouve maintenant l'agence immobilière.
En 1936, Yves Floc'h cherche à vendre sa forge. Voir l'annonce du 19/1/1936 dans la Dépêche
, avec quelques informations supplémentaires : la matrice cadastrale et une photo récente des lieux.
Mais il semble bien (dixit Jean Porhel) que notre forgeron y travailla jusqu'à la guerre et l'arrivée de Louis Berthou. A cette époque, il fallait tenir, à la main, le pied du cheval relevé pour le ferrer. C'est Louis qui mis en place le matériel nécessaire pour faciliter le travail.
Forge à vendre au bas-Bourg - La Dépêche du 19/1/1936
| Cadastre de La Roche - propriétés bâties 1911-1935 (ADQ 3 P 239/5) | ||
| Floch Yves, forgeron au bas-bourg Case 34 - Ancienne matrice : 31 | ||
| A5 | Maison | |
| Entrées : 1912 | A6 | Forge |
| A14 | Maison | |
Louis Berthou s'est installé en 1945, rue des remparts, près de l'ancien restaurant. La forge en montant à gauche et l'atelier à droite. Il habitait une maison à droite, le petit chemin et les escaliers existent toujours pour aller au ruisseau (source sa nièce).
Les lieux aujourd'hui ==>
Louis BERTHOU, né le 13/6/1919, St-Derrien, décédé le 26/10/2013, Ehpad de Landerneau (à 94 ans), forgeron.
Le recensement de 1946 le situe au Bas-Bourg, celui de 1962, au bourg.
Doyen. Décès de Louis Berthou le maréchal-ferrant pétanqueur.
Pensionnaire de l'Ephad de Landerneau depuis quatre ans, sixième d'une fratrie de douze enfants, Louis Berthou, doyen de la commune, vient de décéder à l'âge de 94 ans. Louis Berthou a vu le jour le 13 juin 1919, à Saint-Derrien. À 16 ans, il se lance dans l'apprentissage de la forge et de la maréchalerie, à Plounéventer, profession qu'il exercera pendant quelques années comme employé chez son formateur. En 1945, juste après son mariage, il s'installe à La Roche-Maurice comme maréchal-ferrant : « Toute sa vie active, il la passera dans sa forge, juste en face de l'église ». Passionné, « il a ferré beaucoup de chevaux, mais il a aussi forgé des roues de charrettes », un travail délicat qu'il pratiquait souvent au bord de la rivière. Joueur de pétanque émérite, il a participé à moult concours et trusté bon nombre de victoires. Il a également présidé le club des Aînés rochois pendant de nombreuses années. Ses obsèques seront célébrées aujourd'hui, à 14 h 30, en l'église de La Roche-Maurice.
(source Le Télégramme du 28/10/2013)
Extrait d'une photo aérienne vers 1975 - Au centre de la photo : la forge (source AD29)
Herve MORVAN, né le 28/12/1898, Le Verger, La Roche, décédé le 27/2/1955, La Roche (à 56 ans), maire de La Roche.Anecdote : Quand le cheminot de Pont-Christ acheta une Aronde P60 vers 1960, elle lui fut livrée par Alexis. Pourquoi ? Sans doute parce qu'Alexis était plus ou moins garagiste, il était commissionné lorsqu'il accompagnait un client en concession, ça se faisait jusqu'aux années 80. Comme le forgeron Louis Berthou, qui touchait une commission sur les achats de tracteurs et de matériel agricole... Bref ! L'Aronde fut rangée dans la grange des fermiers voisins, Roger Fur et Germaine, en attendant que le cheminot fasse construire son abri près du PN 289. Quand il voulut passer la marche-arrière pour sortir le véhicule de la grange, il n'y arrivait pas, car il avait appris à conduire sur une Peugeot 203. Il dit alors à Germaine : "Je ne trouve pas la marche-arrière". Germaine très candide lui répondit : "Elle est sans doute restée chez Alexis", hi hi hi.
Jean Mazé, marbrier, créateur de cheminées, tailleur de pierres... Il a exercé son activité, rue de l'Elorn, jusqu'en 1980 ? environ. Je ne sais pas précisément. Jean Mazé était ce que l'on pourrait appeler un « artiste » tant son talent de sculpteur de pierres pouvait impressionner. Il a notamment réalisé après le décès de son épouse une sculpture en pierre, « grandeur d'homme », un Christ en croix qu'il a disposé sur la tombe. Une oeuvre d'art et aussi une curiosité du cimetière de La Roche ! « On disait » qu'il avait réalisé quelques sculptures pour l'abbaye de Landévennec avant que les moines de Kerbénéat partent pour Landévennec. Je ne sais pas si c'est vrai. DP
François Marie Peres.
Yves Marie Le Gall et Marie Anne Elleouet, sa femme, tenaient un petit commerce de cordonnerie où l'épouse vendait des sabots pour hommes et femmes, le cordonnier réparait sabots et chaussures usagés mais il était aussi coiffeur-barbier... Yves était déjà cordonnier au bourg de La Roche lors de son mariage en 1908. Le couple a arrêté ses activités vers 1945, 1950 peut-être ??
Sur cette carte postale, on voit bien la maison où ils vivaient et où ils tenaient leur commerce près de l’église (porte et volets de couleur sombre). DP
2006 : Après avoir travaillé pendant une dizaine d'années au service d'autres instituts à Brest et Landerneau, Sandrine Le Roux décide de voler de ses propres ailes et crée « La Roche beauté ». Depuis toujours, la cité de la pierre et de l'eau a été un refuge pour Sandrine. Elle y vit depuis sa naissance et ses enfants y sont scolarisés.

Dès qu'elle a appris la création d'un commerce rue de la Mairie par la municipalité, elle a monté son dossier et a convaincu le jury. Sandrine a installé son institut de beauté au rez-de-chaussée de la maison carrée. Elle y prodigue, seule, les soins en cabine, les soins du visage, les épilations et les maquillages. On y trouve également toute une gamme de produits esthétiques. (Télégramme du 21 juin 2006)
2023 : À La Roche-Maurice, Sandrine Le Roux est à la barre du salon d’esthétique « La Roche beauté » depuis maintenant dix-sept ans. Cependant, voilà deux ans qu’elle recherche un repreneur pour son commerce. Ce dernier lui a fait vivre de nombreuses aventures positives, mais également négatives : l’incendie qui a touché le salon en 2017 est dans toutes les mémoires rochoises.
Ainsi, après toutes ces années au sein de son commerce, la quadragénaire, maman de deux filles, souhaite prendre le temps de découvrir un nouvel horizon professionnel. « Je remercie ma clientèle pour sa fidélité et tous ses moments partagés, ainsi que les différentes municipalités. J’adresse aussi un énorme merci à ma famille, source de soutien inépuisable », raconte, non sans émotion, Sandrine Le Roux. « Je souhaite exercer ce métier depuis l’âge de 14 ans »
Une émotion justifiée car une page se tourne. Depuis ce lundi 13 mars 2023, le salon est sous la houlette d’Alizée Gicquel, originaire des Côtes-d’Armor et âgée de seulement 18 ans. « J’habite à Brest depuis deux ans, j’y ai effectué mon bac pro "esthétique cosmétique parfumerie" », expose la jeune passionnée. « Titulaire également d’un CAP esthétique, je souhaite exercer ce métier depuis l’âge de 14 ans ». Un souhait qui se concrétise en septembre dernier, lors de sa première visite de l’institut : « Un véritable coup de coeur, j’ai tout de suite adoré le salon, la commune ».
Par ailleurs, afin de rassurer les habitués du salon, il est à noter que, mis à part sa touche personnelle et de légères modifications concernant les horaires, Alizée conservera l’ambiance et l’éventail de prestations auparavant proposées par Sandrine. « Le salon sera ouvert dès ce mardi 14 mars », ajoute la jeune commerçante. (Télégramme du 13 mars 2023)
1987 : Guy Bruezière, né à Rennes. "Coiffeur de profession, rue de Siam à Brest tout d'abord, puis à La Roche-Maurice où il a élu domicile avec sa femme Mylène (Marie-Hélène Jaffrès), et ses trois enfants, Delphine, Gaëlle et Julien. Il a pris sa retraite en 2009". (Ouest-France du 4/5/2016)
2009 : Nouvel artisan. Mickaël Moalic ouvre «Mick-coiffure». Passage de témoin entre Mickaël Moalic et Guy Bruezière.
Après 42 années de coiffure, dont 22 à la cité de la pierre et de l'eau, Guy Bruezière passe lamain à Mickaël Moalic. «Guy-coiffure» devient «Mick-coiffure». Titulaire d'un brevet professionnel de coiffure, Mickaël Moalic a acquis une grande expérience dans un salon de Plougastel-Daoulas, où il a exercé en coiffure mixte pendant huit ans.
Hommes et enfants : À 31 ans, deux jeunes enfants, Mickaël a décidé de voler de ses propres ailes et a saisi l'opportunité du départ à la retraite de Guy Bruezière. La vocation du salon ne change pas, il coiffera hommes, enfants et adolescent(e)s. La grosse nouveauté du salon réside dans l'espace enfants que Mickaël Moalic a créé, à l'arrière du local.
Photo : Mickaël Moalic et Guy Bruezière. (Télégramme 14/12/2009)
De mèches avec vous. Le salon de coiffure du bas bourg a changé d'enseigne, après l'association de Sylvie Ollivier, responsable du salon depuis 11 ans, et de Nadège Miossec, ancienne apprentie. (Télégramme du 24/10/2014)
Depuis onze ans, Sylvie Ollivier dirige Sylvie Coiffure, un salon dans lequel elle accueillait comme apprentie, il y a deux ans, Nadège Miossec qui préparait son brevet professionnel. Finalement, « le choix de s'associer s'est fait naturellement », confie Nadège Miossec. Et le salon devient De Mèches avec Vous. Si leur activité principale reste la coiffure, toutes deux proposent des prestations nouvelles : bar à ongles, conseils en image, soins bonne mine végétal « à base d'ingrédients comme le riz ou le maïs », note Sylvie Ollivier. Le salon propose aussi l'offre Modelage du cuir chevelu. (Ouest-France 22/11/2014)
Margot Lemoine et Nadège Miossec au salon « De mèches avec vous ». À La Roche-Maurice, le salon « De mèches avec vous », fermé le 6 mars, vient de rouvrir avec l’installation d’une jeune artisan coiffeur. À 24 ans, Margot Lemoine, originaire de Saint-Servais et maman de deux jeunes enfants, a pris, ce jeudi, les rênes du salon. Après une formation à l’Ifac-Campus des métiers de Brest-Guipavas, elle a été, depuis ses 16 ans, salariée dans des salons de la région : La Roche, Brest et Saint-Thégonnec. Elle sera épaulée par Nadège Miossec, qui était l’associée de Sylvie Ollivier depuis 2014 et qui devient employée. Après sept jours de travaux, la nouvelle propriétaire du fonds de commerce a apporté sa touche personnelle à la nouvelle décoration. Les prestations habituelles sont assurées en mixte : femmes, enfants et hommes. Des produits naturels sont proposés à la clientèle. (Le Télégramme du 19/3/2021).
L'agence immobilière est installée dans la maison qui était autrefois la boucherie Cadiou.
A une époque où l'on constate des vitrines vides et des rideaux de fer baissés, le long des rues des villages, il est important, pour la vitalité d'un bourg, de voir s'installer une nouvelle enseigne.
C'est le cas ici où, pour la première fois, une agence immobilière ouvre ses portes. À sa direction, Nathalie Riou qui s'installe après avoir été indépendante en conseil immobilier durant cinq ans et avoir passé ses diplômes de conseiller financier et de négociateur immobilier.
C'est donc forte de son expérience professionnelle et de sa bonne connaissance du secteur que Nathalie Riou a décidé de créer une agence rochoise, encouragée par le cachet atypique du village, avec son château mais aussi par le secteur landernéen globalement. Un secteur qui offre de nombreux avantages pour une clientèle désireuse de s'éloigner des villes, attirée par le calme et la sécurité.
L'importance du conseil.
« Ce constat m'a donc poussée à ouvrir cette agence, afin d'apporter un service de proximité de qualité car je suis très attachée à la notion de conseils que nous devons à nos clients. Ma cible : les communes de La Roche-Maurice, Pencran, La Martyre, Ploudiry, Trémaouézan, Dirinon, Loperhet et, bien sûr, Landerneau. Je propose l'achat, la vente, la location de biens, ainsi que la gestion locative mais aussi de l'aménagement foncier, comme l'accompagnement de la création de lotissements, de division foncière, etc. », déclare la toute nouvelle prestataire de services. (Le Télégramme du 8/11/2016)
A la fin du 19è siècle, les Rochois étaient très demandeurs d'un bureau de Poste. Un temps, on s'est trouvé avec une Poste à Ploudiry, mais pas à La Roche. Le courrier, qui arrivait par le train à la gare de La Roche, montait donc d'abord à Ploudiry, et celui des Rochois redescendait donc ensuite par le facteur.
En 2006, l'ouverture du bureau de poste a cessé d'être permanente. On a vu un seul agent pour La Roche et Ploudiry, qui ouvrait le matin à La Roche et l'après-midi à Ploudiry.
Finalement, le bureau a disparu et, en janvier 2009, La Poste a ouvert son douzième relais du département au bar-tabac « Kastell Roc'h ». La Poste a confié aux gérants du bar-tabac la réalisation de certaines prestations : vente de timbres, d'enveloppes prêt-à-poster, d'emballages colissimo. Le relais poste-commerçant assure le dépôt de certains objets (lettres, cartes postales, colis ordinaires et recommandés) et la remise des objets qui n'ont pu être remis lors du passage du facteur. Il permet aussi aux clients de La Poste, titulaires d'un compte-courant postal ou d'un Postépargne, de bénéficier de retraits en espèces (limité à 150 EUR par période de sept jours) aux heures d'ouverture du bar-tabac : 86 heures par semaine. Un contrat est passé entre le commerçant et La Poste : le commerçant est soumis aux mêmes règles de confidentialité que les agents du bureau de poste. Le relais poste-commerçant de La Roche-Maurice est rattaché au bureau de poste de Landerneau. (D'après Le Télégramme du 6/1/2009)
1988 : Création de l'agence par Georges Person
2018 : Transmission : Jérémy Person a repris l’entreprise familiale, créée en 1988 par son père Georges Person, en septembre dernier. Il est assisté de Carole Boudigou, également rochoise, qui travaille dans le cabinet d’assurances depuis septembre 1990. Elle s’occupe de la gestion des sinistres et de l’accueil téléphonique. Jérémy Person démarche les particuliers, les professionnels (artisans, commerçants) et les entreprises. Motivé surtout par « le conseil et les relations avec les personnes », sa mission est d’assurer et donc de « protéger ». Assureur généraliste, il « assure les biens, les personnes et les placements financiers ». Jérémy Person a également un cabinet d’assurances à Plabennec.
Photo : Carole Boudigou et Jérémy Person devant l'agence
(Télégramme du 12/10/2018)
Les docteures Amélie Guardia et Emilie Fossard sont attendues avec impatience dans la commune (Ouest-France du 14/4/2022)
C'est un soulagement pour les élus rochois qui remuent ciel et terre depuis mai 2020 pour trouver des médecins.
Mission accomplie avec l'arrivé programmée, fin 2022 de deux docteurs.
Depuis janvier 2020, la charmante commune de La Roche-Maurice vit sans médecins. Le départ à la retraite du Dr Jean-Marie Grall, 30 ans médecin à Ploudiry puis plusieurs années à La Roche-Maurice, a entraîné l'absence de soins en médecine générale sur le territoire. Autant sur La Roche-Maurice que sur le Plateau de Ploudiry-La Martyre.
Dès son élection en tant que premier édile de la commune, en 2020, Lénaic Blandin et son équipe n'ont eu de cesse, d'activer les réseaux pour trouver un médecin. « Nous avons multiplié les démarches partout. On a travaillé avec les élus des communes en recherche de médecins. Un travail qui a fini par payer. A l'automne 2021, les docteurs Emilie Fossard et Amélie Guardia nous contactent ».
150.000 € de travaux.
La visite de l'ancienne garderie, située en plein bourg, séduit les médecins. « On réalisera des travaux de mises aux normes pour 150.000 € », note le maire ravi de retrouver une offre de soin de proximité quand on connaît la difficulté de trouver un médecin. Les cabinets de Saint-Urbain, Sizun, Plouédern, Landerneau, ne prennent plus de nouveaux patients. « Tant pour nos aînés que pour les commerces, l'arrivée des deux médecins est une très bonne nouvelle ». Deux médecins, c'est aussi la garantie que l'offre de soin sera toujours présente. Le cabinet devrait ouvrir fin 2022 avec trois bureaux dont l'un pour accueillir un maître de stage en médecine. Une promesse de bail a été signée pour trois ans.
Le choix d'une activité semi-rurale.
Le potentiel de la commune, 1.850 habitants, conjugué au potentiel du Plateau de Ploudiry-La Martyre, soit 5.000 habitants a séduit les médecins. « Nous aimons la relation avec les patients en ruralité », notent-elles. Originaire d'Amiens où elle a fait ses études de médecine, terminées à la fac de Brest, le Dr Emilie Fossard, 40 ans vit au Relecq-Kerhuon. « Je cherchais une commune proche pour m'installer sans vouloir habiter ma commune de praticienne. L'activité rurale, j'aime bien car on donne accès aux droits de gynécologie, de pédiatrie, de dermatologie, à des patients éloignés de ces offres et on aime cette pratique ».
Le docteur Amélie Guardia, 30 ans a étudié à la fac de médecine de Brest. « Mes stages et remplacement ont confirmé ma détermination à travailler en cabinet semi-rural comme ici. La prise en charge est différente, le contact et le relationnel avec les patients sont très importants ».
Ce qu'ils en disent :
Morgane Quentric-Bowman, maire de Ploudiry : « Chapeau à l'équipe municipale rochoise d'avoir réussi ce pari. » « Les patients des communes du Plateau reviendront ici, j'en suis certaine. Une telle offre de soins fait aussi l'attractivité de nos communes. »
Sandrine Bydlon, pharmacienne à la Roche-Maurice : « Merci d'être venues, vous êtes attendues ».
Jean-Marie Grall, médecin à la retraite : « Je suis très heureux. Il y a deux ans, je partais en retraite contraint et forcé et n'ai pu préparer ma succession. Ma patientèle c'était mon bébé. Je suis à votre disposition pour toutes questions. Je vous remets une clé USB des dossiers de 3.500 patients et je vous offre un électrocardiogramme ainsi qu'un doppler. Ma clientèle s'est éparpillée mais je suis certain qu'elle va revenir vers vous. ».
Lénaïc Blandin, maire de La Roche-Maurice : « L'arrivée des deux médecins forme une offre qui complète l'offre paramédicale des infirmiers, ostéopathe, sophrologue, psychologue, orthophoniste de la commune. »
Le recensement de 1936 à Plouneventer nous donne, à Ker Elorn, François Perrot, né en 1898 à Poullan, marchand forain, époux de Augustine Abgrall, née en 1899 à La Martyre. Ils ont un fils François, né en 1926 à La Roche.
En 1962 à La Roche, François, le père, est dit "artisan tricoteur" et Augustine "foraine tricoteuse".
Famille Herry.
Paulette Virginie Angèle JAMARD, née le 26/2/1924, St-Martin d'Aubigny (50), décédée le 19/5/2005, Landerneau (à 81 ans), marchand forain.
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| André J. Croguennec - Page créée le 13/3/2021, mise à jour le 6/12/2022 | |